L'évolution du matériel

Le Ballon

Quand James Naismith invente le Basketball en 1891, il utilise un ballon de football (soccer).

C’est une enveloppe de cuir, avec plusieurs panneaux( de 4 à 8), cousus main avec une vessie de porc gonflée à l’intérieur, fermée par des lacets.

Très vite Naismith va demander à Spalding de créer un ballon spécifique au Basketball. Il verra le jour en 1894.

Au début, le dribble n’était pas autorisé, le rebond du ballon au sol n’était pas important.

A la fin du 19ème siècle, le dribble à deux mains puis alternatif va modifier les caractéristiques du ballon.

Après la seconde guerre mondiale, le ballon de cuir va trouver deux perfectionnements :

Augmenter le nombre de panneaux pour rendre la balle plus ronde
Mettre une vessie avec une valve que l’on remplit d’air avec une pompe de vélo et une pipette.

Les lacets ont disparu en 1948, le maniement devient plus facile ainsi que l’entretien et la pression testée au début de chaque match par l’arbitre permet de constater la rebond du ballon.

En 1931, la société Hungaria est fondée à Orléans par Henri PLAUD et les frères PRADET. Les ateliers de St Jean de la Ruelle vont compter jusqu’à 150 ouvriers. Les ballons sont cousus main, à l’envers, puis retournés, remplis avec une vessie à valve qui peut être changée en cas de défaillance. Le ballon de basket Hungaria va être utilisé dans la région , après la seconde guerre mondiale.

En 1957, la couleur orange fait son apparition, pour plus de visibilité. Le ballon synthétique en caoutchouc en 1960 marque la fin du cuir et des panneaux cousus.

En région Centre, la présence des troupes américaines de 1948 à1966 dans le cadre de l’OTAN va faciliter l’introduction du matériel de basket “made in USA”

Le cuir synthétique en 1983 puis le cuir composite en 1992 vont compléter l’évolution technologique du ballon de basketball.

Pratiquement dans tous les clubs de la Région Centre Val de Loire, pour toutes les catégories, les ballons sont de grande qualité, ce qui n’était pas toujours le cas cinquante ans auparavant.

L’avenir ? On voit apparaître les ballons connectés, avec capteurs ! Les joueurs pourront consulter les statistiques de leurs performances lors des temps morts ?…

Le Panier

Le panier ou la naissance d’une norme règlementaire !

Dans le gymnase de Springfield, J. Naismith a eu l’idée d’accrocher deux cageots à pêches à la galerie du premier étage où se trouvait la piste en bois pour matérialiser les deux cibles à atteindre. La galerie se trouvait à 10 pieds (3,05m) du sol. Le plan type du gymnase de Springfield a été repris dans d’autres gymnases, notamment celui de la rue de Trévise à Paris. C’est ainsi que la hauteur du cercle a été fixée, généralisée. Cette hauteur n’a jamais changé.

Sur les terrains de plein air, dans les patronages ou les cours d’école, un poteau servait à fixer le panier. Le basket pouvait se pratiquer sur un espace restreint, parfois même un seul panier était installé.

Trop prêt du terrain, le poteau s’avérait dangereux, on a cherché à éloigner la fixation au sol. Est arrivée une génération de panneaux déportés ou suspendus.

Les salles à plusieurs centaines ou milliers de spectateurs vont pousser les constructeurs à faire des panneaux de basket un lieu d’attraction. Transparents, protégés, lumineux, avec arceaux à ressort, la bataille pour le rebond, le dunk, tout se vit en directe.

arceau à ressort

Le Chronomètre et la Table de marque

Avec les moyens du bord, souvent dans des conditions difficiles quand il pleuvait, les dirigeants des clubs ont tenu la feuille de marque, contrôlé le tems et parfois affiché le score.

Le chronomètre utilisé pour l’athlétisme servait pour la durée de chaque mi-temps, c’est devenu de plus en plus précis et compliqué dès qu’il a fallu l’arrêter à chaque coup de sifflet de l’arbitre .

Le matériel s’est progressivement modernisé et l’électronique y a grandement contribué.

Quelques exemples pour le temps et la marque